Organes: Estomac - Le promoteur: Fédération Francophone de Cancérologie Digestive (FFCD)

FFCD 0901 : Essai de phase 2 évaluant l’efficacité et la tolérance d’une chimiothérapie péri-opératoire par 5FU-cisplatine-cétuximab, chez des patients ayant un adénocarcinome de l’estomac ou de la jonction oesogastrique. [essai clos aux inclusions] L’objectif de cet essai est d’évaluer l’efficacité et la tolérance d’une chimiothérapie par 5FU-cisplatine-cétuximab, avant et après la chirurgie, chez des patients ayant un cancer de l’estomac ou de la jonction oesogastrique. Les patients recevront chimiothérapie comprenant une perfusion de cétuximab, puis de cisplatine suivi d’une perfusion de 5FU en continue sur 46 heures. Ce traitement sera répété toutes les deux semaines, jusqu’à six cures. Les patients seront ensuite opérés de leur cancer selon les procédures habituelles, dans un délai de trois à quatre semaines suivant la fin de la chimiothérapie. Un à deux mois après la chirurgie les patients recevront à nouveau jusqu’à six cures de la chimiothérapie initiale. Au cours de l’essai, les patients complèteront des questionnaires de qualité de vie à l’inclusion, un mois après la chirurgie, puis à chaque visite de suivi. Ces visites auront lieu un mois après l’arrêt des traitements de l’essai (fin de la deuxième chimiothérapie), puis tous les quatre mois pendant deux ans et tous les six mois jusqu’à cinq ans. Dans le cadre de cet essai, les patients pourront également participer à une étude associée nécessitant un prélèvement de sang et des biopsies lors de l’inclusion. La tumeur retirée lors de la chirurgie sera également conservée (pièce opératoire).

Essai clos aux inclusions

Étude GASTFOX – PRODIGE 51 : Étude de phase 3, randomisée évaluant un traitement de type FOLFOX avec ou sans docétaxel (TFOX), comme chimiothérapie de 1ère ligne, chez des patients ayant un adénocarcinome oeso-gastrique localement avancé ou métastatique. Le cancer gastrique est le quatrième cancer le plus fréquent et la seconde cause de mortalité par cancer. La résection chirurgicale des formes localisées du cancer gastrique offre la seule chance de guérison. Cependant, la grande majorité des patients présentent une maladie qui est d'emblée avancée (localement avancée ou métastatique). Pour le stade métastatique ou localement avancé de l’adénocarcinome gastrique ou de la jonction oesogastrique, la chimiothérapie FOLFOX est considérée comme l'un des standards thérapeutiques en première ligne de chimiothérapie. L'adjonction du docétaxel au FOLFOX (TFOX) a permis d'augmenter le taux de réponse tumorale, le délai jusqu’à la progression tumorale et la survie globale dans un essai randomisé de phase 2. L'objectif principal de cet essai est de confirmer les résultats obtenus en phase 2, à savoir de comparer l’efficacité et la tolérance de la chimiothérapie FOLFOX à la chimiothérapie FOLFOX et docétaxel (TFOX) dans le traitement des formes avancées de l’adénocarcinome gastrique ou de la jonction oesogastrique. Les patients seront répartis de façon aléatoire en 2 groupes. Les patients du premier groupe (FOLFOX - référence) recevront des perfusions d’acide folinique, d’oxaliplatine et de 5-fluorouracile en bolus de 10 minutes puis en continu sur 46 heures. Ce traitement sera répéta toutes les 2 semaines jusqu’à progression de la maladie ou d’intolérance au traitement. Les patients du deuxième groupe (TFOX -expérimental) recevront le même traitement que les patients du premier groupe associé à une perfusion de docétaxel. Ce traitement sera répéta toutes les 2 semaines jusqu’à progression de la maladie ou d’intolérance au traitement. En cas d'arrêt prématuré de la chimiothérapie, le traitement ultérieur sera prescrit à la discrétion de l’investigateur:

Essai ouvert aux inclusions

Étude DURIGAST : étude de phase 2 comparant l’efficacité d’une chimiothérapie dite FOLFIRI associé à du durvalumab, par rapport à du FOLFIRI associé à du durvalumab et du trémélimumab, comme traitement de 2ème ligne, chez des patients ayant un adénocarcinome gastrique ou de la jonction oesogastrique avancé. Le cancer de l’estomac prend habituellement naissance dans le revêtement interne de la paroi gastrique (appelé muqueuse). Avec environ 9.000 nouveaux cas par an, le cancer de l'estomac se situe au cinquième rang des cancers en France. Le cancer de la jonction oesogastrique (ou cancer du cardia) est un cancer de l’orifice supérieur de l’estomac, situé à la jonction avec l’oesophage. Plusieurs traitements peuvent être utilisés, seuls ou en combinaison, pour traiter ces cancers : le traitement par endoscopie, la chirurgie, la chimiothérapie et la radiothérapie. Le choix des traitements dépend des caractéristiques du cancer : l’endroit où il est situé, son type histologique, c’est-à-dire le type de cellules impliquées, son stade, c’est-à-dire son degré d’extension, et son grade, c’est-à-dire son degré d’agressivité. La chimiothérapie classique, tel que la chimiothérapie de type FOLFIRI, est un traitement général dit aussi systémique car elle repose sur l’administration de médicaments anticancéreux qui circulent et agissent dans l’ensemble du corps. Cela permet d’atteindre les cellules cancéreuses quelle que soit leur localisation, même si elles sont isolées et n’ont pas été détectées lors du diagnostic. Les médicaments de chimiothérapie détruisent les cellules cancéreuses en agissant sur leurs mécanismes de division. Certaines cellules cancéreuses ont la capacité d’échapper aux défenses immunitaires qui protègent l’organisme. Les immunothérapies constituent un développement majeur pour les traitements anticancéreux, car elles sont capables de stimuler et de mobiliser le système immunitaire du patient contre la tumeur. Le durvalumab est un anticorps monoclonal qui se lie à une protéine des cellules cancéreuses et les empêche ainsi d’échapper au système immunitaire. La chimiothérapie par FOLFIRI IV est composée d’irinotecan, d’acide folinique et de 5-FU Le trémélimumab est un anticorps monoclonal, qui active les lymphocytes et entraine la mort des cellules tumorales. Il stimule l'activité du système immunitaire en se liant à une molécule présente à la surface des lymphocytes T, appelée CTLA-4. L’objectif de cette étude est de comparer l’efficacité du FOLFIRI associé à du durvalumab par rapport à du FOLFIRI associé à du durvalumab et du trémélimumab en deuxième ligne de traitement chez des patients ayant un adénocarcinome gastrique ou de la jonction oesogastrique avancé. L’étude comprendra 3 étapes. Lors de la 1ère étape, les patients recevront du FOLFIRI toutes les 2 semaines associé à du durvalumab toutes les 4 semaines. Le traitement sera répété en l’absence de progression de la maladie ou d’intolérance au traitement. Lors des 2ème et 3ème étapes, les patients seront répartis de façon aléatoire en 2 groupes. Les patients du 1er groupe recevront du FOLFIRI toutes les 2 semaines associé à du durvalumab toutes les 4 semaines. Le traitement sera répété en l’absence de progression de la maladie ou d’intolérance au traitement. Les patients du 2ème groupe recevront du FOLFIRI toutes les 2 semaines associé à du durvalumab et du trémélimumab toutes les 4 semaines jusqu’à 4 cures. Le traitement sera répété en l’absence de progression de la maladie ou d’intolérance au traitement. Lors de l’étape 3, des échantillons sanguins et des échantillons de selles pourront être recueillis pour une étude ancillaire. Les patients seront revus au 1er jour de chaque cure pour des examens biologiques et biochimiques. Les patients seront suivis pendant une durée maximale de 4 mois après leur inclusion.

Essai ouvert aux inclusions

Étude SOCRATE : étude de phase 2 randomisée évaluant l’efficacité d’une seconde ligne de chimiothérapie par du ramucirumab en association avec du paclitaxel ou non chez des patients âgés ayant un adénocarcinome de l’estomac ou de la jonction oeso-gastrique, métastatique ou localement avancé, non résécable. Le cancer de l’estomac prend habituellement naissance dans le revêtement interne de la paroi gastrique (appelé muqueuse). Avec environ 9 000 nouveaux cas par an, le cancer de l'estomac se situe au cinquième rang des cancers en France. Le cancer de la jonction oeso-gastrique (ou cancer du cardia) est un cancer de l’orifice supérieur de l’estomac, situé à la jonction avec l’oesophage. Le ramucirumab est un antiangiogénique (médicament qui empêche la croissance de nouveaux vaisseaux sanguins) qui permet d’inhiber la croissance d’une grande variété de tumeurs. Le paclitaxel agit en ralentissant ou en bloquant la croissance des cellules cancéreuses. Le paclitaxel s'emploie seul ou en association avec d'autres médicaments. L’objectif de cette étude est d’évaluer l’efficacité d’une seconde ligne de chimiothérapie par du ramucirumab en association avec du paclitaxel ou non chez des patients âgés ayant un adénocarcinome de l’estomac ou de la jonction oeso-gastrique, métastatique ou localement avancé, non résécable. Les patients auront un examen clinique, un bilan biologique, une imagerie médicale et un ECG puis seront répartis de façon aléatoire en 2 groupes. Les patients du 1er groupe recevront du ramucirumab toutes les 2 semaines. Le traitement sera répété tous les 28 jours jusqu’à progression de la maladie ou intolérance au traitement. Les patients du 2ème groupe recevront du ramucirumab toutes les 2 semaines en association avec du paclitaxel une fois par semaine pendant 3 semaines. Le traitement sera répété tous les 28 jours jusqu’à progression de la maladie ou intolérance au traitement. En cas d’intolérance au traitement liée au paclitaxel, le ramucirumab pourra être continué seul. Les patients seront revus dans les 30 jours après la fin du traitement à l’étude puis tous les 4 mois.

Essai ouvert aux inclusions